Étape 1: Comprendre pourquoi on veut une meilleure accessibilité
L'accessibilité numérique, un peu comme l’accessibilité physique, physique, ça dépend de l'engagement de l'organisation. Si une seule personne dans l'organisation est engagée dans une démarche d'accessibilité, cela va limiter énormément la capacité de l'organisation à augmenter l'accessibilité de ses propriétés numériques.
Par contre, si l'organisation au complet est engagée dans une démarche d'accessibilité du numérique, on va pouvoir compter sur le travail et la collaboration de tous pour faire avancer l'accès des propriétés numériques aux personnes en situation de handicap. Mais pour convaincre une organisation, il faut savoir pourquoi est-ce que l'accessibilité est importante pour cette organisation-là ? Est-ce que c'est intrinsèque à la mission de l'organisation ? Par exemple, si on est une organisation publique ou une organisation qui sert une des personnes en situation de handicap, ça peut être très facile de justifier l'importance de faire un élargissement de notre accessibilité numérique. Par contre, si on est une organisation commerciale, c'est probablement plus facile de s'appuyer sur des opportunités de marché additionnelles qu'on peut aller chercher. Par exemple, au Québec, environ 20% de la population vit avec un handicap, donc c'est facilement un 20% du part de marché qui peut devenir plus facile d'accès si nos propriétés numériques sont accessibles aux personnes en situation de handicap.
Au final, qu'on soit une personne championne de l'accessibilité dans notre organisation ou un comité dédié à l'accessibilité numérique dans l'organisation, avoir l'appui de la direction et comprendre les raisons derrière nos travaux d'élargissement de l'accessibilité du numérique vont nous aider à mieux prioriser et aussi à accélérer nos travaux en accessibilité du numérique.
Étape 2: Comprendre les principes d’accessibilité et les standards à respecter
L'accessibilité du numérique se repose sur plusieurs principes guidants et de ses principes guidant, sont élaborés des standards internationaux à respecter. Ces standards nous permettent de standardiser les seuils qui permettent de dire que notre propriété numérique est accessible ou pas aux personnes en situation de handicap.
La plupart des standards d'accessibilité sont basés sur le Web Content Accessibility Guidelines (WCAG), qui publie internationalement son standard depuis plusieurs 1999.
Si vous êtes au Québec le standard effectif est le SGQRI 008 3.0. Cette norme s’appuie sur le WCAG.
Un survol des différentes normes d’accessibilité à travers le monde est disponible sur notre blogue.
Il y a 4 principes de base de l’accessibilité. Un site web ou une application accessible doit être :
Étape 3: État des lieux
Une fois qu'on a bien compris les principes de l’accessibilité et les normes auxquelles on est assujetti on peut se évaluer si on est près ou loin de notre but d’avoir une propriété Web accessible. C'est à ce moment-là que l'évaluation de l'accessibilité ou encore un audit d'accessibilité entre en jeu.
La différence entre une évaluation et un audit d’accessibilité se retrouve dans le type de rapport qui sera remis, ainsi que la raison derrière la validation.
Il est utile d’en discuter avec votre spécialiste en accessibilité pour décider laquelle des 2 options sera le mieux adapté à vos besoins!
Lors de l’évaluation de l'accessibilité d'une propriété web, nous validons non seulement la conformité de cette propriété à la norme qui a été choisie par le client, mais aussi la facilité de navigation de la propriété web avec un lecteur d'écran, et l’utilisabilité pour les gens qui pourraient avoir une limitation cognitive.
Avec le rapport d’évaluation ou d’audit, vous aurez un point de départ et un objectif à atteindre pour l’accessibilité de votre propriété web!
Étape 4: Priorisation des actions correctives
Une fois qu'on a en main la liste des correctifs à apporter pour rendre notre propriété web accessible pour les personnes en situation de handicap, c'est une simple question d'évaluer les efforts nécessaires pour faire les modifications et ensuite de prioriser selon notre temps, nos efforts, nos capacités techniques ou encore notre budget!
La beauté de recevoir une liste des correctifs à apporter dans un chiffrier c'est qu'il est facile de les évaluer et les prioriser. Les listes de corrections fournies par Ciao contiennent aussi une évaluation de la sévérité du problème.
Vous serez donc en mesure non seulement de les prioriser par l'effort nécessaire pour corriger le problème mais aussi par l'impact que ça a sur l'utilisateur en situation de handicap. Par exemple, une problématique qui a un impact bloquant pour un utilisateur avec un lecteur d'écran serait une bonne idée à corriger en priorité versus un correctif qui crée une charge mentale supplémentaire mais qui n'empêche pas l'utilisateur avec son lecteur d'écran de naviguer votre site.
Étape 6: Amélioration continue !
Il est facile de penser qu'une fois qu'on a corrigé les problématiques identifiées, que le travail d'accessibilité est terminé! Malheureusement ce n'est pas le cas. Une fois qu'on a fait le tour des corrections et qui ont été mises en ligne, nous un cycle de validation d’accessibilité pour s'assurer qu'en réparant un problème d'accessibilité on n'en a pas causé un autre.
De plus comme les sites web sont des éléments vivants, on peut s'attendre à ce que votre propriété web évolue dans le temps, ce qui pourrait générer des régressions c'est-à-dire de nouveaux problèmes d'accessibilité qui apparaissent à mesure qu'on fait des nouveaux développements. C'est donc une bonne idée de valider notre accessibilité régulièrement : plusieurs de nos clients font des validations environ aux 2 ans, ce qui assure que si des problèmes d'accessibilité qui surgissent dans le temps sont détectés et corrigés!
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Ciao offre des formations pour tous les profils en accessibilité, parles-nous de ton projet !